Les bras sont souvent sujets à une perte d’élasticité de la peau. La vieillesse, les grossesses, les pertes de poids importantes sont souvent les causes d’un excès de graisse au niveau de la face interne du bras. Le Lifting brachial est l’intervention appropriée lorsqu’une seule lipoaspiration ne suffit pas du fait que le relâchement de la peau soit trop important.
Une peau qui pend est une disgrâce qui peut parfois être inconfortable, complexer et rendre l’habillement difficile. Cela peut donc toucher aussi bien l’aspect physique que psychologique.
L’intervention d’un Lifting brachial a pour objectif de réduire l’infiltration graisseuse excessive, de réaliser l’ablation de l’excédent de peau, et de redraper l’ensemble pour un résultat plus harmonieux et une silhouette plus fine.
Comme toute intervention de chirurgie esthétique, le Lifting du bras comporte des risques à connaître, des examens pré-opératoires à pratiquer et des protocoles à suivre.
La lipoaspiration n’est pas pratiquée systématiquement, seulement s’il y a une infiltration graisseuse. Ensuite l’excès de peau est retiré, puis l’ensemble est redrapé avec des sutures plus ou moins importantes selon l’état de votre relâchement cutané.
Trois types d’incisions peuvent être pratiqués :
En fin d’intervention un pansement compressif est réalisé.
Selon le cas de figure, l’anesthésie peut être locale, approfondie par des tranquillisants en voie intraveineuse ou générale. Cela fera l’objet d’une concertation entre vous et votre chirurgien lors d’une consultation.
Résultantes de la suture, 3 cicatrices sont donc observées, plus ou moins grandes selon l’importance de la peau retirée. Etant cachée dans la partie interne du bras, elle n’est vu ni de face ni de dos, mais les bras levés en manches courtes.
Elle peut varier de 1 à 2 heures, suivant l’importance de l’intervention.
L’hospitalisation dure en général une journée.
Les suites opératoires sont peu douloureuses, limitées à des tiraillements et diminuées grâce à un traitement d’antalgique.
Des ecchymoses (bleus) et un œdème (gonflement) apparaissent au niveau de la région traitée, mais disparaissent peu à peu.
Un arrêt de travail peut être prescrit selon votre activité professionnelle.
Le sport ainsi que les efforts importants vous sont déconseillés pendant les 4 premières semaines, durant la 1ère période de cicatrisation.
La cicatrice, souvent rosée les 3 premiers mois, s’estompe progressivement pendant 1 à 2 ans. Cette évolution ne dépend que de la faculté de cicatrisation du patient.
Il conviendra de ne pas exposer aux U.V. les régions traitées pendant au moins 4 mois au moins pour éviter une pigmentation de la peau.
L’effet esthétique est appréciable, accompagné d’un réel bénéfice physique et psychologique. Cette intervention donne des résultats en amélioration constante mais demeure délicate, avec une cicatrice conséquente dans la plupart des cas.
À la suite d’une opération quelle qu’elle soit peuvent survenir certaines complications, les unes en rapport à l’acte médical et les autres à l’anesthésie. Même si les éventuelles complications ne représentent qu’un pourcentage faible, il est nécessaire de les connaître.
Lors de votre entretien obligatoire avec le médecin anesthésiste, il vous informera en détail des risques de l’anesthésie. ll est utile de savoir au demeurant que depuis ces vingt dernières années, les risques ne sont pas supprimés mais demeurent presque négligeables.
Durant vos consultations avec votre chirurgien vous seront détaillées toutes les complications envisageables.
Pour vous informer en préalable, voici les risques possibles :
Ces informations données par le Dr. Philippe Letertre ne doivent être qu’une aide
ou un complément aux consultations avec votre chirurgien.
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N’hésitez pas à prendre contact avec le Docteur Letertre
afin que son équipe et lui-même puissent répondre à vos attentes.